Halte aux travaux forcés du bridge !

Une fois n’est pas coutume, laissez-moi pousser un coup de gueule personnel, mais je suis persuadé que beaucoup de joueurs concernés seront de mon avis. En 3 semaines, entre le 23 novembre et le 15 décembre, j’étais sensé jouer 12 fois ce qui représente 402 donnes.
Commençons par saluer les nouveautés bénéfiques sur lesquelles il y a un large consensus :

• La suppression de l’interruption de deux heures dans les finales. Le rythme est soutenu mais on termine plus tôt, et cela laisse la possibilité d’un repas convivial, sans la pression d’avoir à reprendre les cartes à 20H30.
• La concentration des épreuves en un minimum de séances

Au tour des épines :

Faire un calendrier est un art complexe : Je n’ai jamais vu sa sortie suscitant des bravos enthousiastes, et nous sommes quand même en France où les sujets de mécontentement dépassent le nombre d’habitants.
Les difficultés sont connues. La Fédération impose son planning, et le nombre de compétitions a plutôt tendance à augmenter qu’à se réduire. Mais pour quelle obscure raison a-t ‘on concentré autant d’épreuves pouvant concerner les mêmes joueurs sur la même période ?  Paire mixte, sénior mixte par paires, interclub 1/B, coupe à 3. Rajoutons les demi-finales pour faire bonne mesure. Le malheureux bridgeur malade à cette période aura vu une partie de sa saison 2016 2017 s’envoler.  Un seul exemple : il n’est pas normal de jouer 86 donnes un week-end, et d’avoir à rejouer le lendemain après-midi.

Mes remarques ne concernent que ce que je connais, la première série. Sans doute il y aurait des choses à dire pour les autres niveaux.

La commission des compétitions va bientôt se réunir pour étudier la saison 2017/2018. Je formule un vœu (c’est la période) qu’elle tire le meilleur parti de ces observations.

Joyeux Noel à tous

Décembre 2016                                                                                Jean Paul LORNAGE
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